Zero K, de Don DeLillo

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5,30

Zero K, de Don DeLillo, Babel, 2019, 297 pages

Jeffrey a fait un long voyage – des milliers de kilomètres – avant d’arriver à un complexe cryogénique pour rejoindre son père, Ross Lockhart, et sa belle-mère, Artis, qui est mourante. Son père a organisé les plans de voyage. Jeffrey a pris l’aventure à l’aveuglette – mais il ne savait pas vraiment dans quoi il s’engageait.

Comme Jeffrey est le narrateur, nous sommes invités à entrer dans son esprit, ses humeurs, ses opinions, les questions qu’il se pose sur son père – sa mère – sa belle-mère – ses interprétations personnelles – ses descriptions – et ses questions sur la mort. Son père est parti à l’âge de 13 ans…. et il n’a aucune idée de la raison pour laquelle il a quitté sa mère.



Très bon état

1 avis pour Zero K, de Don DeLillo

  1. livre

    C’est en lisant Mao II que j’ai découvert la prose unique et hypnotique de DeLillo. Ses mots ont gonflé pour moi comme un mantra sacré. D’autres écrivains avant moi m’ont séduit, m’ont époustouflé par leur écriture mesurée, ou leur narration erratique, mais DeLillo était autre chose. Sa prose est poétique, bizarre, obsédante, brûlante. Les images se développent puis se dématérialisent. Il fait des allusions à l’avenir, crée un tissu de tension et se retire. Chacun de ses livres semble pousser vers une vision de notre fin. Il se penche sur les déchets de la civilisation, les excès du capitalisme, « la zone de fin des temps anciens ». C’est un ver sombre, qui pousse à travers la saleté et la crasse et les cavernes sombres créées par notre pourriture existentielle.

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