Réparer les vivants, de Maylis De Kerangal

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5,20

Réparer les vivants, Maylis De Kerangal, Editeur : Verticales, 2014

Dès le moment où Simon, un jeune homme de 20 ans, dans les limbes entre la vie et la mort après un accident de voiture, est transporté aux soins intensifs de l’hôpital, le lecteur discerne un cortège de personnages, impliqués dans un processus de transplantation, comme les rouages d’une machine : médecins, infirmières, chirurgiens, coordinateur, administrateur de la base de données, personnel logistique. Pourquoi se mettent-ils en mouvement ? Nous devons penser aux vivants, nous devons penser à ceux qui sont restés », se rappelle l’un des personnages en se référant à une ligne de dialogue qu’il a photocopiée de la pièce de Tchekhov Platonov, collée sur la porte de son bureau : « Que ferons-nous Nicolas ? Enterrer les morts et raccommoder les vivants »


très bon état

1 avis pour Réparer les vivants, de Maylis De Kerangal

  1. livre

    La mort d’un homme est le souffle d’un autre homme. En ce qui concerne le don et la transplantation d’organes vitaux, ce proverbe, lorsqu’il est interprété littéralement, est une lapalissade.

    En néerlandais, il existe une expression qui a une signification similaire, reliant la mort au pain plutôt qu’au souffle : la mort d’un homme est le pain d’un autre.
    Elle est peut-être moins sévèrement formulée, mais dans le contexte de Réparer les vivants, de Maylis De Kerangal, cette lapalissade illustre également le fait que, inévitablement, certaines personnes gagnent effectivement leur vie avec la mort d’autres personnes, et opèrent parfois dans le crépuscule entre la vie et la mort.

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